FAQ

Vous trouverez ici des réponses sur certaines questions que vous vous posez en tant que parent qui vit avec un problème de santé mentale.

GROSSESSE

Je veux me préparer avant la naissance. Comment puis-je faire?

Parents-Espoir a créé un guide s’adressant aux jeunes femmes qui désirent avoir un enfant ou qui sont enceintes : Moi, mon bébé, ma familleLes femmes qui désirent un enfant et qui vivent des difficultés avec leur santé mentale se posent souvent des questions quant à leur maternité possible. 
Ce guide s’adresse à vous et votre conjoint, que vous songiez à avoir un enfant ou que vous soyez déjà enceinte.
 Il traite des questions que vous devez vous poser et des décisions que vous pourriez prendre afin d’obtenir les meilleurs soins pour vous et votre bébé. Il contient des informations pouvant être utiles lors de votre grossesse et jusqu’à ce que votre enfant atteigne l’âge de deux ans.

Il est important d’être bien préparée afin de faciliter votre nouveau rôle de mère.
 Être organisée et renseignée peut faire toute la différence! Vous pourrez ainsi mettre les chances de votre côté pour bien gérer votre rôle de parent et pour préserver la qualité de votre lien avec votre enfant.

Pendant votre grossesse, évitez aussi tous comportements inappropriés comme la consommation de drogues et de cigarettes. Ils sont néfastes autant pour vous que pour l’enfant à naître. De plus, cela pourrait compliquer votre accouchement. Préparez-vous, mentalement et physiquement pour cet enfant.

  • Parents-Espoir a également crée un atelier,  Planification familiale, pour aider les futurs parents à être mieux outillés face aux défis, aux craintes et attentes qu’apporte la parentalité. Nous vous invitons à prendre connaissance des objectifs spécifiques des 8 séances de l’atelier Planification familiale. Ce programme vise à faciliter la planification dans un cadre familial à tous les stades de développement des enfants dès son arrivée. L’objectif principal étant de favoriser des comportements personnels, sociaux et parentaux positifs et responsables dans l’atteinte d’un équilibre harmonieux et épanouissant pour tous les membres de la famille.

Je suis enceinte et je souffre d’un problème de santé mentale, est-ce que je vais perdre la garde de mon bébé?

Les enfants sont retirés à leur mère seulement s’il y a un risque de compromission pour le développement et la sécurité de l’enfant. Si vous recevez la visite d’un intervenant de la Protection de la jeunesse, c’est que quelqu’un a été inquiet à ces niveaux et aura fait un signalement. Cela ne veut pas dire que l’enfant sera automatiquement retiré. Ce sera le cas seulement si le bien-être de l’enfant est menacé. Accepter l’aide qu’on offre et collaborer avec l’intervenante s’avérera positif, même si vous vous sentez blessée. La colère, l’incompréhension, la frustration sont des sentiments normaux, mais n’aident pas à avancer dans la bonne voie lors de situations semblables. Les symptômes négatifs de votre état de santé (incapacité de se lever avant midi, des délires, etc), de votre style de vie (instabilité, manque d’organisation), ou les points positifs (façon de gérer votre prise de médication, horaire plus régulière, etc.) seront évalués afin de procéder à un retrait ou pas d’un enfant. Ce peut-être un bon moment pour venir chez PARENTS-ESPOIR en parler, comme pour avoir le soutien nécessaire.

Enfin, avoir un diagnostic de psychiatrie n’est pas un motif valable pour perdre la garde d’un enfant.  C’est la stabilité autant au niveau mental et physique qui compte.  Des suivis réguliers chez le médecin et un réseau de soutien solide et significatif sont d’autres facteurs de protection très utiles au mieux-être du parent, comme de l’enfant et de la vie de couple. Retenez qu’aux yeux des intervenants, les moyens pris pour bien gérer un problème sont plus importants qu’un problème de santé mentale lui-même.

FAMILLE, CONJOINT, ET PROCHES

Que faire si ma famille ne comprend pas les difficultés que je vis?

Si vos proches ne vous comprennent pas, vous pouvez essayer de leur expliquer ce que vous ressentez le plus clairement possible. Vous pouvez aussi les impliquer dans vos démarches et votre rétablissement. Ils pourraient vous accompagner chez votre médecin afin de poser des questions.
 Si vous réalisez que leur attitude nuit à votre cheminement, il serait peut-être mieux de cesser ou de limiter les contacts, tout en prenant la précaution de leur expliquer que leur attitude vous est néfaste, que pour l’instant vous prenez vos distances, et que lorsque vous vous sentirez plus fort, vous les fréquenterez à nouveau. Dites-leur que ce retrait n’enlève rien à l’affection que vous leur portez.

Si vous croyez avoir besoin d’aide pour faire face à cette difficulté, n’hésitez pas à contacter Parents-Espoir qui se fera un plaisir de vous offrir soutien et écoute. 

Cotisation parentale et allocation de logement

Est-ce que je suis éligible à la subvention d’allocation logement?

Si votre loyer est supérieur à 198$ et votre revenu annuel inférieur à 16 480$ pour un adulte et un enfant, vous pourriez être éligible à l’allocation logement (si ce n’est pas un logement subventionné).
 Ce montant est d’un maximum de 80$, versé le premier du mois. Même si votre enfant est dans une famille d’accueil, vous êtes éligible s’il vient dans votre logement pour une fois par mois au minimum.

Pour plus de détails : 1 888 511 2558  
Québec : 418-656-7020  
Montréal : 514 864-7020  www.shq.gouv.qc.ca

CAS DE SIGNALEMENT

Le signalement, comment ça fonctionne?

La Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) s’applique aux enfants qui vivent des situations compromettantes ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement. Il s’agit d’enfants qu’on considère en grande difficulté et en besoin de protection. 
Qui est chargé de l’application de la LPJ? 
Le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ). Cependant, il n’agit pas seul. Il est entouré d’une équipe d’intervenants qui exercent plusieurs responsabilités dont celles de recevoir le signalement, décider s’il doit être retenu pour une évaluation, procéder à l’évaluation de la situation,
 déterminer et appliquer les mesures correctives 
. L’intervention de la  DPJ auprès d’un enfant et de ses parents doit viser à mettre fin à la situation compromettante, pour éviter qu’elle ne se reproduise, et ce, dans l’intérêt de l’enfant et le respect de ses droits.
 La LPJ prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis dans les six situations suivantes :

• abandon;
• négligence;
• mauvais traitements psychologiques;
• abus sexuels;
• abus physiques;
• troubles de comportement sérieux.

Qu’est-ce qu’un signalement au DPJ?


Faire un signalement signifie communiquer avec le DPJ pour lui faire part d’une situation que vous considérez inquiétante. Vos doutes peuvent provenir des confidences d’un enfant, des attitudes ou des comportements manifestés par celui-ci ou par ses parents, toutes choses qui vous font croire que l’enfant est en danger ou que son développement est compromis. Si vous n’êtes pas certain de devoir faire un signalement, vous pouvez communiquer avec le DPJ qui pourra répondre à vos questions et vous guider dans les démarches à entreprendre. Référence: Centre jeunesse

Pour plus d’informations sur les droits et devoirs que vous avez en tant que parents dans le système de santé et services sociaux, Parents-Espoir à créer le programme Droits et devoirs.

Il vous permettra de mieux comprendre les services, les droits et les recours des usagers à travers:

  • Le système de santé et de services sociaux au Québec (LSSS)
  • La loi entourant la protection de la jeunesse (LPJ)
  • La loi sur l’instruction publique (LIP)
  • Le système judiciaire
  • Droit familial (en cas de séparation)